Le groupe de rock  » Les hurlements d’Léo »qui produit une musique engagé, ils définissent eux-même leur style.  Une bande de huit musiciens  mené de front par Laurent Kebous avec Julien Arthus, Jojo Gallardo, Cyril Renou, Vincent, Erwan, Renaud et Jean-Nicolas.

Ils ont sortis l’album  » Mondial Stéréo »  rock, en français et engagé.

On le ressens dés le premier morceau avec « Huriya », en featuring avec Lidiop qui parle des exilés, enfin plutôt des migrants.  Une chanson qui s’adresse aussi aux plus jeunes.   » Calypso » est l’amoureuse du jeune Léo, et la chanson est un duo avec Aldebert, spécialiste des comptines pour enfant., la mélodie est juste, poétique. On a des sonorités enfantine. ‘ » Sans visage » est un morceau qui parle des droits de l’homme et qui accueille la vie humaine.  » La musique va s’échapper »  en feat avec un groupe comme Babylone Circus, entre autres, raconte l’histoire du jeune Léo, exilé en France, dont la seule passion est la musique. La chanson est pensé comme une petite histoire.  » Le mur » parle clairement des migrants de ceux qui ont fui le pays en guerre pour s’échapper et trouver une vie meilleure ailleurs. Le texte parle clairement de ce sujet-là, ici faire le mur est utilisé comme un acte de survie.  » Dans nos rêves »  est un hommage au rêve et à ces gens qui ont pris la fuite pour vivre un rêve dans un autre pays.  La musique joue ici le rôle de l’harmonie parfaite.  Les voix nous donnent des frissons, et noàus font prendre conscience de la vie humaine.

« Stéréo Mondiale » en feat avec La rue Kétanou, une chanson qui raconte l’histoire de Léo, celui qui essaye peu à peu de reprendre gout à la vie après avoir fui la Syrie , là aussi, il y a un clin d’oeil à l’actualité, pays qui a longtemps été en guerre, tout comme  » Mamaïla » est un message d’amour, aux sonorités très influencé sur les musiques du monde.   » Global Fantasy » parle d’une utopie mondiale, une chanson cette fois beaucoup plus influencé par le jazz, et un peu de chanson française.

 » Nino leonicito » résonne comme une ballade italienne, mais les mots sont puissants. D’ailleurs, le refrain est en italien, c’est aussi un featuring avec Sergent Garcia et Garate Blanes. Même si le sujet abordé par le texte est important, la chanson n’en reste pas moins positive.

» Caminando » est aussi un morceau aux influences d’ailleurs, cette fois, elle vienne d’Espagne, en français, mais aussi avec un message touchant et une poésie venue d’ailleurs. « Papa » offre une poésie musicale dansante, c’est un message au père de Léo, père qu’il a perdu à la guerre. Les mots nous touchent, et la mélodie nous donne des frissons. Une voix féminine répond, comme une invitation au Flamenco, d’ailleurs il y a un peu de ça avec du violon. « On met les voiles » est un message fort et puissant, un désir de partir et d’aller voir ailleurs, de faire bouger les choses. Toujours dans l’idée de fuir un pays en guerre, mais cette fois, c’est transmis de manière plus subtile, comme une envie de liberté. « Léo » est un message pour ce jeune parti trop tôt, loin de son pays.  Les chœurs viennent intensifier la voix principale et, ensembles, ils viennent nous conter cette histoire si particulière.

Un très chouette album qui confirme le talent et l’engagement du groupe.

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