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Hip-Hop

Julieta : figure féminine

 

Crédit photo : Khala Production

Julieta est une artiste qui navigue entre le rap et le beatbox

Championne de France de  Human Beatbox en 2018 et vice championne 2020, elle casse le rap game d’une punchline.  elle prépare un EP qui sortira courant 2020. Elle a déja été beatboxeuse  sur la pièce de théâtre Penthésilée, une pièce qui s’est joué au théâtre de Sartrouville.

Elle chante aussi bien en français et en anglais, et ça fait du bien d’entendre des femmes prendre le pouvoir un peu, dans la même lignée que Chilla.

Le clip de  » Miroir » :

Kikesa présente son « Puzzle »

Le rappeur Kikesa, originaire de Nancy, sort son 1 er album «  Puzzle » et vient nous parler de ses souvenirs d’enfance, et de sa vie. L’artiste nous propose une vrai vision de la vie, sa vision, avec ce nouveau disque bien produit et très bien écrit. Dans cet album, le rappeur a réussi trois de ses morceaux qui sont sortis tout au long de l’année 2018.

Et si c’est vraiment « Démontée » le morceau de l’album, l’ »intro » pose les bases et on sait déjà dans quel univers : sur un disque de rap avec des notes de hip-hop.

Quelques EP et des concerts plus tard, le rappeur Kikesa présente son «  Puzzle » , il en parle dans «  Démonté » et de son envie d’écrire, en évitant d’obéir les règles. «  4 millions » est un morceau qui parle d’argent, de façon cash. «  Algie » nous dépeint le bonheur, dans une ambiance très musique du monde, sa voix raisonne d’un ton doux, et mélodique.

«  Ikigai » nous emmène dans un voyage surréaliste, dansant et envoutant, sur une ligne mélodique très électro, et un phrasé plutôt rythmé. Fin et réaliste dans ses textes. Il nous parle de son enfance sur des morceaux comme «  Quand j’étais petit » avec une ligne ultra pop, une présence vocale plutôt dansante, mais c’est aussi le cas sur «  SOS », on sent quelques influences musicales d’Indila mais il a sa patte musicale à lui, ou encore sur «  Adieu ». «  Par habitude » nous ambiance et nous donne des frissons. Musicalement, c’est très épuré. Un peu comme c’est aussi le cas sur «  Dernier Texto » problème de notre génération, qui parle d’une fin d’histoire d’amour.

L’artiste propose un album de rap avec pleins de styles et de couleurs différentes. C’est un vrai coup de cœur. Sans surprise, il dédiera un morceau à sa mère «  t’es la meilleure » parce que les mamans sont toujours les meilleures. Incroyable groove pop et r’n’b sur «  Bandana Move » clin d’œil à Iam. Bien rythmé, bien écrit. «  Tous les jours » est un morceau beaucoup plus réaliste, poétique, dansant et très calme, il nous parle de sa vie en tournée. «  Mégazord » a un but très rythmé, très dansant, avec un accent qui tend vraiment vers le hip-hop, et des arrangements pensés pour ça. Alors qu’il a «  1000 façon » de pensée et de voir toutes les choses de la vie.

Cette fois, on est plutôt sur un texte de chansons française, un morceau très bien produit, et dansant. Un peu comme «  Très loin » qui nous raconte la vie de l’artiste, nous parle de sa vie de tous les jours, sa vie unique. «  Tous les jours » nous rappellent de sa vie de rêve, sa vie unique, sa vie en tournée. C’est un disque fort hommage à « la paix », en rythme et en poésie. Dans ce morceau sur des hymnes oniriques, il appelle à la paix, et à l’amour. «  Oui » est un morceau pour l’amour, un peu pour la poésie aussi. Bien écrit, rythmé, il y a des beats assez entraînants.

Kikesa s’impose comme le phénomène hip-hop de la nouvelle génération, et c’est un artiste à suivre.

« Break » ou l’amour de la culture urbaine

En ce moment est à l’affiche au cinéma le film «  Break » réalisé par Marc Fouchard avec Sabrina Ouazani et Kevin Mischel, un film sur le breakdance et la culture hip-hop, en général.

Un film tourné entre Paris et Saint Denis, où une jeune danseuse Lucie, un peu perdu dans sa vie suite à un accident, va rencontre Vincent, danseur tout aussi perdu qu’elle et une alchimie va se créer entre eux. Les personnages sont vraiment bien ficelés, et Sabrina Ouazani comme Kevin Mischel sont attachants.

D’ailleurs, mise à part la position géographique, le film n’est pas sans rappeler la franchise cinématographique «  Sexy Dance ». Cette histoire est un hommage à la culture hip-hop, au rap, à la danse et au breakdance, normal puisque Marc Fouchard est un ancien breaker et vient de ce milieu. Dans le film, on trouve aussi le danseur Salomon Asaro qui a fait ses premiers pas de danse à Lannion, en France, dans le rôle du coach du nom de Wiki, incollable sur le hip-hop, en référence à Wikipédia.

Et quelle merveilleuse idée d’avoir pris  ce jeune  acteur , à savoir Kevin Mishel, pour incarner un danseur. Lui-même ancien danseur, mais qui est sur le point de se  faire une place au cinéma.

Slimane joue aussi, cette fois, il incarne le rôle d’un homme en fauteuil roulant, symbole fort, dans une société qui se doit de devenir de plus en plus tolérante.

Aussi, on vous recommande vivement d’aller voir le film.

BustaFlex à la Place HipHop

Direction la Place hip-hop près des Halles, le centre culturel hip-hop qui met en avant cette culture. D’abord, il faut savoir que le quartier de Châtelet était, dans les années 90, LE quartier du hip-hop que fréquentaient les rappeurs. Donc, comme La Place est un centre culturel hip-hop, le lieu ne pouvait être que là.

Ce soir-là, on y était tous pour fêter la release party de Busta Flex, une figure du rap français, sa carrière, mais aussi la sortie de son nouvel album, disponible depuis le 6 avril. Un rappeur, et puis un poète- beatmaker.

D’abord, on a commencé la soirée avec Lura Yenish qui nous a offert un joli moment, d’abord avec un remix version rap de France Gall, ensuite avec des compositions, ses textes parlent d’amour et d’amitié. A 24 ans, la jeune fille s’impose doucement, mais surement dans le monde du rap français. Elle a un univers très poétique.

La suite, on l’a fait avec le duo Grandesable qui commence à vraiment réveiller le hip-hop en nous. Le public est là, il commence à bouger et à se chauffer. Le groupe invite le rappeur Dinoh à profiter de la scène.

Busta Flex est un rappeur originaire du 93, qui a rapporté quelque chose de nouveau au rap français. Il rap sur des titres comme «  Ma force », et envoi, il est bon, on sent qu’il aime transmettre la good vibes.

Il joue aussi bien ses premiers titres que ses nouveaux, du coup, c’est un peu comme un voyage temporel. Busta Flex accompagne NTM en tournée, il a d’ailleurs fait quelques unes de leur première partie à Bercy, et Kool Shene a même produit son premier album. Sur scène, il nous propose un duo avec le groupe X-men, titre joué en exclu, qui ne sortira qu’à la rentrée. Mais c’était vraiment bon, il a beaucoup fait monter la température dans le public.Les textes sont poignants, entraînant et la jeunesse répond de bon cœur.

Il fait un featuring avec DJ Posca, un DJ qui a beaucoup apporté à la culture hip-hop, il envoi une belle énergie sur «  ce que je veux «  nouveau single joué en exclu, plutôt sympa, et avec une ambiance.

Mais quand Kool Shen débarque sur scène avec Zoukéa, c’est la folie. Mais qu’est-ce que c’était bon. Une soirée remplis d’énergie positifs et de bonnes ondes. Kool Shen a mis le feu comme le duo X-Men qui a su réveille une jeunesse capable de mettre l’ambiance dans un concert de rap français.

Le concert était sympa, les artistes aussi, les gens (pour une fois que les gens sont cool à un concert). Une super soirée pour faire vivre la culture hip-hop et montrer que la communauté française est bien là.

Le hip-hop en France

Ça fait quelques temps que sortir de sa zone de confort est une priorité, comme celle d’aller voir les Battle de hip-hop à Paris

Il faut savoir les chercher et les trouver car le plus souvent, elles ne sont pas dans les quartiers les plus chics mais bien dans ceux qui sont atypique. ( ex : le 18 eme ou le 11 eme )

D’ailleurs, le but, c’est de remettre cette culture de la rue au gout du jour. Le festival Paris Hip-Hop, festival national, met en avant cette culture.

Le hip-hop, c’est aussi un style de poésie au niveau des textes avec des artistes comme  Kacem Walpalek et Gaël Faye. Dans un autre, Guts produit des musiques car c’est un beat-maker et il a d’ailleurs travaillé avec ces deux artistes. D’ailleurs, Kacem est une référence dans le milieu du hip-hop français et a sorti son 1 er album  » Je vous salis ma rue » ( jeux de mots avec  » Je vous salue Marie », pour ceux qui ignorent la référence)

On compte aussi la nouvelle génération, pour donner un coup de frais à cette culture, Bigflo et Oli. Si Guts cartonne avec ses sons, Kacem Walpalek joue sur les bonnes sonorités et la poésie pour glisser dans le freestyle. Tout a commencé à New York, dans les années  70 quand un journaliste musicale  Bernard Zekri, découvre des manifestants qui font du breakdance et targuent les murs de graffiti, dans le quartier du Bronx.

En France, c’est dans le quartier de la Chapelle que le mouvement est né, sur son terrain vague, un quartier presque similaire au Bronx à New York.  Mais c’est surtout avec l’impact du film  » FlashDance » que les français ont découvert le hip-hop.

A Paris, il y a de la place pour la culture hip-hop, déjà parce qu’il y a le centre culturel «  hip-hop appelé «  La Place » mais aussi d’autres acteurs comme l’association Move and Art. Association qui organise des Battle de Danse hip-hop, et ça claque comme aux Etats-Unis. D’ailleurs, c’est là qu’on se rend compte qu’il y a des jeunes, qui ont des rêves et du talent, ceux de devenir danseurs. Et ça, c’est beau.

Berywam, Bigflo et Oli: Génération hip-hop

Si sur la scène hip-hop, en France, nous avions Gaël Faye et Kacem Walpalek pour nous donner des frissons au niveau des textes avec des sons originaux, maintenant il y a une nouvelle génération prête à reprendre le flambeau.

On parle bien sûr de Bigflo et Oli qui font un carton cette année, même si il faut reconnaître qu’en 2015, ils ont sortis un premier album «  La cour des grands «  presque passer inaperçu, pourtant certifié disque de platine. «  La vrai vie » souffle un vent de fraîcheur sur le hip-hop français avec des textes poignants et un regard neuf sur la société actuelle. Ces deux fans d’Orelsan ont essuyés le refus de l’artiste avant de prendre leur revanche… en remplissant des zéniths. La vrai vie s’oppose à la vie normale, ou presque. les toulousains nous épatent.

Entre le rap et le hip-hop, on est d’accord, il n’y a qu’un pas, mais ce style-là n’a pas toujours plu. Pourtant, Bigflo et Oli arrivent à toucher autant les parents que les enfants. D’ailleurs, à la différence d’un Orelsan ou d’un Joeystar, ces deux frangins savent s’adresser à leur génération. Cet album est vraiment une jolie pépite et on peut le dire Bigflo&Oli sont des artistes complets. Si la jeunesse en France a beaucoup de choses à dire, elle s’exprime aussi à travers le hip-hop.

Maintenant parlons d’un autre projet sur la scène hip-hop : Beyrwam.

Vous n’êtes sans doute pas passer inaperçu de MB14, l’artiste qui fait de la musique grâce au son de sa voix. Eh bien, on a eu la chance de l’interviewer quand il était programmé au réservoir, et aujourd’hui, cette interview vaut beaucoup.

On a pu les apercevoir au Francofolies de La Rochelle e cette année, ils sont programmés dans un festival national de hip-hop, mais pas à Paris, malheureusement. Ceci dit, c’est quand même une bonne chose de s’exporter en dehors de sa zone de confort. Le pouvoir du beatbox ?? Faire uniquement de la musique avec sa voix. Bon, ils n’ont qu’un EP de reprises par rapport à Bigflo et Oli qui ont déjà deux albums à leur actif, mais ils ont quand même déjà une sacrée présence sur la scène hip-hop française. Ils s’inscrivent dans ce mouvement culturel qui regroupe plusieurs sujets. D’ailleurs, les parisiens ont vraiment tout pour plaire.

. Et s’il y a bien une chanson qui vaut le détour, c’est «  Shape of You » en version beatbox.

Pas de doute, ces artistes sont sur la bonne voix.

Ça roule pour Brook Line

Credit photo :  Olivier Bonnet

Brook Line, c’est un artiste, mais là, il s’agit plus d’un duo.  Le titre, c’est un mélange entre le hip-hop et le rap . Le titre, c’est «  Flavor » en featuring avec Emcee Agora.

Le montage de la vidéo est parfait, les corps s’entremêlent, comme une danse. Un clin d’œil au hip-hop.

Flavor, c’est une invitation à danser, et à penser. D’ailleurs, l’univers rappelle un peu celui de Christine, le duo. Normal, ce sont eux qui produisent, mais sous le nom de leur label  » Mouton Noir  Records » . L’univers peut être aussi bien celui d’un film d’horreur qu’un film passionnel.  En tout cas, la musique, elle, s’inscrit dans quelque chose d’électrique et de partage

En tout cas, c’est réussi.

Le clip, ici

Dans le Mouv’ avec la symphonie du hip-hop

Suite au succès de la première édition, l’Orchestre Philarmonique de Radio France et l’Adami proposent la seconde édition de Hip Hop Symphonie.

Un évènement à ne surtout pas manquer qui se déroulera le jeudi 30 novembre, en direct des studios de Radio France. A l’affiche, on retrouve des artistes qui font la culture du Hip-Hop : Oxmo Puccino, Gaël Faye, Les Sages Poètes de la rue et Georgio.

Cette édition peut compter sur une collaboration prestigieuse avec l’Orchestre Philarmonique de Paris, d’Issam Krimi, directeur artistique, pianiste et fondateur de The Ice Kream, de Dina Gilbert, chef d’orchestre de Hip Hop Symphonique et de Camille Pepin, co-orchestratrice.

Tout projet possède une philosophie et celle de ce projet, c’est avant tout de valoriser la culture hip-hop, comme le choix des titres ou encore celle des artistes. Chacun représente, à sa manière, la diversité de cette diversité culturelle qu’est le hip-hop. Et d’ailleurs, à New York, le quartier du Bronx accueille le premier musée dédié au mouvement culturel du hip-hop.

A travers ce concert, le Mouv’ espère promouvoir la richesse culturelle du hip-hop y compris auprès des jeunes. Et nous, on est plutôt pour cette proposition. Le concert sera diffusé sur l’antenne du Mouv’ en direct et dans sa version filmé sur France 2.

Gaël Faye nous réveille  » Tôt le Matin »

l’artiste qui a fait sensation sur les festivals cet été, j’ai nommé gaël Faye nous propose un clip puissant et tout aussi riche  au niveau des émotions.

 » Tôt Le Matin » s’adresse à tous ces gens qui se lèvent tôt le matin, ceux qui vont travailler pour gagner de l’argent. Le clip est construit comme une sorte de film, où l’on suit trois jeunes personnages qui se rebellent contre ceux qui les emploient et qui partent à l’aventure.

Ce sont trou destins qui se croisent dans un train, et qui décident de partir ensemble, pour se retrouver, pour tout reconstruire. Comme d’hab’, Gaël Faye fait rappel les rimes et nous proposent la mélodie du vers et de la prose.

Peut-être aussi donnent-ils un message aux jeunes, qui se cherchent, en leur disant :  » tkt pas, mec, t’a toute la vie pour te trouver »  Et puis, c’est vrai, quelque part, quand on est jeune, on a toute la vie pour faire pleins de choses. Ce clip, cette chanson, c’est comme un hommage à la jeunesse.

 

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